Un concept novateur pour la santé des entreprises
HQVCT : Hygiène, Qualité de vie, Conditions de travail
le propos
Un enjeu humain
La vie professionnelle contemporaine est devenue une source multifactorielle de stress aux conséquences lourdes : burn-out, démission silencieuse (quiet quitting), isolement social, dépression etc.
Cette réalité pèse sur les employeurs, tant en termes de coûts liés à la gestion du personnel que sur la productivité et la performance de leurs entreprises.
Parallèlement, les modes de travail se sont transformés brusquement. Avec la COVID 19, l’émergence du télétravail et l’arrivée de la génération z dans le monde professionnel, les préoccupations des travailleurs ont évolué. La recherche d’équilibre de vie, la quête de sens ainsi que l’épanouissement professionnel sont désormais des facteurs clés pour conserver l’engagement des collaborateurs. Face à ce contexte, les entreprises n’ont désormais pas d’autre choix que de s’adapter pour répondre aux nouvelles exigences et continuer à se développer.
Le concept
La HQVCT, une conception nouvelle de la santé au travail
Pourquoi l'Hygiène de vie ?
L’alimentation, l’activité physique et les périodes de récupération sont des éléments clés d’une bonne santé mentale et physique. Pour une entreprise, accorder une attention particulière à l’hygiène de vie de ses collaborateurs est un moyen d’impacter positivement sa compétitivité et sa croissance.
Pourquoi la Qualité de vie ?
L’équilibre entre la vie professionnelle et vie personnelle est l’une des composantes essentielles pour assurer la qualité de vie de chacun. Pour améliorer la satisfaction, l’engagement et la fidélité des collaborateurs les entreprises ont désormais intérêt à favoriser une culture qui intègre leur besoin d’équilibre.
Pourquoi les Conditions de travail ?
Investir dans ses infrastructures, sa politiques de travail et des campagnes de prévention des risques professionnels sont des moyens de créer un environnement sûr et propice à l’épanouissement de chacun. Les entreprises y gagnent grandement : réduction des coûts de la gestion du personnel, amélioration de la marque employeur, etc.
Une démarche de prévention des risques professionnels
1. Principes généraux
La prévention des risques professionnels est l’ensemble des dispositions à mettre en œuvre pour préserver la santé et la sécurité des salariés, améliorer les conditions de travail et tendre au bien-être des collaborateurs. Il s’agit d’une obligation réglementaire qui s’impose à l’employeur et dont les principes généraux sont inscrits dans le Code du travail (L.4121-2 du Code du travail ).
Elle prend part également dans la politique de responsabilité sociale des entreprises. L’objectif est alors de réduire les accidents, les arrêts et les maladies professionnelles tout en limitant les conséquences humaines, sociales et économiques pour les entreprises.
2. Valeurs essentielles
Afin d’en assurer son efficacité, la prévention des risques professionnels se construit en impliquant tous les acteurs concernés.
La personne
L’employeur, l’encadrement et les salariés sont concernés par la démarche de prévention des risques professionnels. Les méthodes de management et autres process de travail utilisés doivent être compatibles avec une éthique du changement qui respecte la personne.
La transparence
La maîtrise des risques implique pour l’employeur et l’encadrement :
- l’affichage des objectifs visés (en matière d’amélioration de la santé, de la sécurité et des conditions de travail)
- l’implication et l’exemplarité du chef d’entreprise et de l’encadrement dans la mise en œuvre de la démarche de prévention (implication personnelle et mise à disposition des moyens nécessaires)
- la prise en compte de la réalité des situations de travail et la clarté dans la communication.
Le dialogue social
L’adhésion du personnel est une condition indispensable dans la mise en place d’une politique de prévention des risques. Cela implique d’associer les salariés et les instances représentatives du personnel (CSE, CSSCT si elles existent) dès la création de celle-ci.
3. Les bonnes pratiques
Afin de mener à bien la conduite du changement, nous aimons nous accorder avec nos clients autour des bonnes pratiques à mettre en place dès le lancement d’un projet HQVCT :
- Intégrer la gestion de la santé et de la sécurité au travail dans toutes les fonctions de l’entreprise (achat, étude, production…
- Harmoniser la politique de la santé et de la sécurité avec les autres politiques de l’entreprise (ressources humaines, qualité, environnement, production, gestion financière…)
Développer l’autonomie de l’entreprise en matière de prévention :
- Favoriser une approche pluridisciplinaire (technique, humaine et organisationnelle)
- Faire de l’identification et de l’évaluation des risques un élément incontournable de la politique de santé et de sécurité au travail
- Intégrer la prévention dès la conception des lieux, des équipements, des postes et des méthodes de travail
- Analyser les accidents du travail et les maladies professionnelles en remontant aux causes les plus en amont
- Améliorer la politique de maîtrise des risques et faire évoluer la culture de l’entreprise
Les risques liés à la santé physique
Maintenir une bonne santé physique est essentiel pour assurer une performance optimale au travail.
Les troubles musculosquelettiques (TMS) sont des maladies affectant les articulations, les muscles, les tendons, et leur apparition peut-être influencée par l’activité professionnelle.
L’apparition des TMS est multifactorielle :
On retrouve principalement ceux liés à la nature de l’activité : gestes répétitifs, travail statique, port de charges lourdes, mauvaises habitudes gestuelles etc. Ainsi que ceux dits psychosociaux : charge mentale, organisation, manque d’autonomie, travail monotone etc.
En conséquence, ces troubles ont un impact significatif sur la santé des employés mais aussi sur celle des entreprises.
En France, les TMS représentent la majorité des maladies professionnelles recensées. Cet enjeu économique majeur concerne par ailleurs tous les secteurs d’activités. En 2017, le coût direct pour les entreprises s’est élevé à environ deux milliards d’euros à travers les cotisations AT/MP. (chiffre INRS)
Les risques liés à la santé mentale
Les risques liés à la santé mentale appelés risques psychosociaux (RPS), concernent tous les collaborateurs en entreprise.
Une mauvaise gestion des RPS impacte le bon fonctionnement de l’entreprise et diverses conséquences peuvent être observées : dégradation de l’ambiance au travail, absentéisme, burn-out etc.
Les facteurs d’apparition des RPS :
Les RPS sont principalement engendrés par l’organisation et les relations professionnelles entretenues pour réaliser l’activité de travail.
Il n’existe malencontreusement pas de remèdes universels pour contrer ces risques. Les solutions doivent être adaptées à chaque entreprise, après une évaluation approfondie des situations à l’origine de ces maux. Il est recommandé de privilégier une approche de prévention collective, axée sur le travail et son organisation.
En France, 74% des personnes interrogées considèrent leur travail comme facteur partiel ou total de leur état de santé psychologique. (chiffre INRS)